Histoire

1908
C’est en Août 1908 que débutent les premières explorations sérieuses. Le docteur Dunac, fuxéen, accompagné de ses deux fils et de deux jeunes officiers Leguiller et Rochette, s’engagent sous la voûte d’Aiguo-Perdent, suivent le Flajel jusqu’au confluent et découvrent la rivière souterraine de Labouiche. Puis début novembre 1908, Edouard-Alfred Martel (1859-1938), pénètre pour la première fois à Labouiche, l’explorant surtout vers l’amont.
A la fin de cette même année, le docteur Dunac et ses deux fils, Casagne, De Ferlus, le lieutenant Rochette et le pêcheur Thibault remontent l’amont sur environ 350 mètres, soit jusqu’au passage Dunac

1909
En août 1909, E-A Martel monte une grosse expédition à laquelle participent, le docteur fuxéen Cremadells, Rudeaux, Marechal, Fournier, Dunac et ses deux fils, Cassagne, Ferlus, le lieutenant Rochette et Thibault. Cette exploration va mal se terminer. Le cours d’eau est rapide, entrecoupé de lames d’érosions, de gours sur lesquels les canots pneumatiques crèvent l’un après l’autre, mais 150 mètres de galeries sont à nouveau découverts. La retraite avec un seul canot est difficile et c’est le naufrage où Martel manque de se noyer.

1935
L’équipe se décourage, la guerre éclate et ce n’est qu’en 1935 que Labouiche est tirée de l’oubli par un jeune dessinateur de la S.N.C.F, Mr. Lagarde.
Le docteur Cremadells aidé de Mr. Paul Salette, pharmacien Fuxéen, reprend les explorations et 800 mètres de rivière sont à nouveau découverts.
J. Mandement préhistorien ariègeois, se met en tête d’organiser la mise en valeur touristique de la caverne en créant une société d’étude de la rivière souterraine de Labouiche en fin 1935.

1938
Son entreprise est poursuivie avec succès par Paul Salette qui envisage en 1938 son exploitation touristique. Parallèlement Norbert Casteret, spéléologue français né à Saint Gaudens, et Joseph Delteil, progressent en recherchant l’origine de la rivière. Passant par les galeries supérieures, ils franchissent la voûte amont et découvrent 600 mètres de galeries jusqu’au terminus actuel constitué par une autre voûte mouillante, très exigüe et profonde de plus de 20 mètres.

1949
Les tentatives successives de 1949 par un britannique Davies et de 1955 par l’expédition franco-anglaise n’ont pas permis le franchissement de ce siphon terminal. Au total 3800 mètres de galeries ont donc été découverts